La direction a décidé d’accorder une prime « partage de la valeur » (dite aussi prime « Macron ») de 200 à 750€ qui sera versée sur la paye de décembre. Une prime de Noël en quelques sortes.
La CFDT Generali a décidé de signer l’accord qui entérine cette proposition bien que l’entreprise l’accordera même si les syndicats ne le signent pas. La raison est double. Tout d’abord parce que cela est la conséquence de notre demande persistante de mesure pour le pouvoir d’achat. Évidemment, nous aurions préféré une augmentation générale, plus perenne, utile aux cotisations retraites et sociales. Mais en ces périodes d’inflation, nous ne pouvons envoyer comme message à l’entreprise que nous rejetons d’un revers de main de l’argent pour les salariés. Ensuite, toujours parce que nous avons demandé une mesure, nous ne voulons pas donner la paternité exclusive de cette prime à la direction.
La CFDT Generali fait toujours le choix de favoriser les plus bas salaire, ceux-là même qui sont les plus impactés par l’inflation, en particulier celle de l’énergie et de produits alimentaires. Les plus hauts salaires n’ont pas besoin de montant symbolique quand il s’agit de lutter contre l’inflation. Ceux qui réclament des mesures symboliques n’ont pas conscience de ce que signifie compter à l’euro près ses dépenses et de parfois revoir à la baisse la qualité de ses produits alimentaires.