Et oui, Désolé, même ici il n’est pas possible de passer à côté de cette actualité médiatique (et sportive?) qu’est la coupe du monde de foot. Rassurez-vous il ne va pas être question de performance sportive ou de ragots de paparazzi mais plutôt de valeurs et de dilemme philosophique.
On parle beaucoup du côté éthique de cette coupe du monde.
En effet, comment ne pas penser, surtout quand on est adhérent à un syndicat comme la CFDT, à ces milliers de morts pour la construction de ces stades éphémères?
Comment ne pas penser à cette aberration climatique de stades climatisés en plein désert?
Comment ne pas penser enfin à cette ineptie sportive d’organiser un tel événement dans un pays si éloigné de la pratique du foot?
Et pourtant, parce que rien n’est simple, comment reprocher aux passionnés de foot de ne pouvoir résister à cet événement sportif majeur et incontournable qui apporte son lot de performances sportives dans un spectacle qui peut être fascinant?
Comment résister à cette ferveur populaire montante au fur et à mesure que notre équipe nationale progresse dans la compétition?
Les bonnes nouvelles étant suffisamment rares en ce moment, comment ne pas avoir envie de se laisser porter par cet engouement qui rappelle 2018 ou 1998? On se souvient tous où on était et comment on a vécu ces moments, même sans être fan de foot. Alors peut être que quand vous lirez ces lignes, si ça n’est que lundi matin, la France aura déjà été éliminée par l’Angleterre et le débat ne se posera plus en ces termes… En tout cas, il faut garder en tête que les combats aussi forts et importants que nous portons doivent rester des outils de renforcement des liens, qui incitent à un vivre ensemble plus fort et solidaire et non pas être source de fracture de la société.