Deux ans après le début de la crise sanitaire et dans un contexte de bénéfices insolents pour Generali, les salariés du groupe qui se sont tant impliqués verront-ils leurs efforts récompensés ?
Au-delà des revendications portées par la CFDT l’enjeu est de savoir si oui ou non la direction considère ses salariés.
Ne pas rentrer dans un jeu de dupes
Dans le contexte actuel, la direction fera-t-elle un geste significatif ?
En effet, la question est de savoir si nous aurons droit à un écran de fumée ou si les propositions mises sur la table dépasseront l’obole symbolique.
LA CFDT demandera :
- Des augmentations générales, oui, mais des augmentations indexées en fonction des niveaux de salaires. Plaquer un barème unique sur des réalités salariales très diverses serait une faute.
- L’obtention de 2 jours offerts sur 2022 qui viendraient compensés les1er et 8 mai tombant un dimanche. Cette demande est loin d’être un luxe en cette année où la fatigue des salariés est accentuée par le contexte sanitaire.
- L’augmentation de 3 € de l’enveloppe « Budget animation d’équipe ». Là encore le contexte pousse cette demande. Le télétravail subi et l’affaiblissement des liens sociaux en entreprise doivent être observés avec la plus grande vigilance. Cette mesure n’effacera pas les conséquences de la crise mais peut être un levier pour redonner de la vie au sein des équipes.
Engager une négociation à la hauteur des défis
Nous avons fait le choix de concentrer nos efforts sur ces trois points car ils nous semblent, chacun à leurs niveaux, caractéristiques des besoins réels des salariés de Generali.
La situation sanitaire et ses conséquences sur le travail, dans un groupe qui ne cesse de croître, pourrait créer un malaise profond dans l’entreprise, si cette croissance n’est pas partagée.
Les NAO 2022 sont une occasion de répondre à des enjeux inédits et graves. La CFDT prendra part aux négociations avec la volonté de faire de cet « exercice obligé » un rendez-vous à la hauteur des défis !